La vérité derrière les infarcti rénaux chez le chat
Ça vous arrive comme nous d’observer des foyers hyperéchogènes en forme de prisme dans le cortex de reins de chats, parfois associés à une dépression (indentation) du cortex ? Il s’agit d’infarcti dont la signification clinique restait nébuleuse, du moins jusqu’à ce que Hickey et al. fournissent un peu plus de lumière sur cette observation commune à l’échographie. Leur étude publiée plus tôt en 2014 dans le Journal of Veterinary Internal Medicine (28:319-323) révèle une association entre ces infarcti et la présence d’une cardiomyopathie hypertrophique sous-jacente. Ces chats seraient aussi jusqu’à 8 fois plus à risque d’avoir une thrombo-embolie aortique que les chats sans infarcti, suggérant ainsi une origine embolique à ces foyers ischémique, du moins chez le chat.
La morale de cette histoire ? Mieux vaut investiguer pour une cardiomyopathie occulte chez un chat chez qui des infarcti rénaux sont identifiés à l’échographie.
Les images ci-haut provenant de deux chats différents illustrent bien l’apparence classique de ces infarcti. Notez l’atrophie consécutive de la section hyperéchogène du cortex atteint, déformant le contour du rein. Le clip ci-bas permet d’apprécier le rein en A de façon dynamique. Ce chat ne présentait pas de souffle cardiaque au moment de l’examen, mais une échographie cardiaque n’a pas été réalisée pour exclure plus définitivement une cardiomyopathie sous-jacente. Le chat en B avait quant à lui une cardiomyopathie hypertrophique confirmée.
Mon chat angora turc, eu un à deux a.v.c, et un mois Après sous traitement pour le coeur, il fait une embolie rénale, j’attends de voir ce soir ce que va dire mon vétérinaire qui l’a garder.j’ai peur et ne veut pas qu’il souffre. Carine.
Désolé d’apprendre ça Carine. Bon courage !