La branche est dans le cou marulon, marulé…
Lancer un bout de bois à son chien n’est pas sans risque. Demandez-le à ce Labrador qui s’est retrouvé en imagerie après s’être amusé avec une innocente petite branche. Il ne montrait qu’une petite plaie hémorragique à la gueule. Par mesure préventive, l’échographie du cou a été proposée.
Ce clip échographique débute alors que la sonde linéaire est placée directement sur le larynx, en plan transverse, pour ensuite se poursuivre caudalement du côté droit (à gauche sur l’image) de la trachée. Remarquez les nombreuses petites interfaces hyperéchogènes dans les tissus mous du cou, certaines associées à de la réverbération (bulles d’air) et d’autres provoquant un ombrage acoustique plus complet (petits fragments de bois). Plus caudalement, on remarque ensuite une structure tubulaire au contour lisse fortement hyperéchogène qui engendre une ombre complète en profondeur, signifiant l’absorption complète des ultrasons. Ces signes échographiques sont classiques de la plupart des corps étrangers. La sonde est éventuellement tournée pour imager ce corps étranger en plan longitudinal, sur toute sa longueur, avant de revenir en plan transverse.
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Une exploration chirurgicale a donc été recommandée pour retirer non seulement ce qui semblait représenter un segment de branche de bois, mais aussi les nombreux petits éclats de bois dans les tissus mous du cou. Voici le tout-sauf-banal chirurgien Louis Huneault à l’oeuvre, dans toute sa splendeur… 😉
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