[Chronique de l’apprenti 5] la fin
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L’échographie n’est généralement pas un choix instinctif lors d’investigation de pathologies osseuses ou articulaires, à l’opposé de la tomodensitométrie ou de l’IRM. En vérité, son utilité reste grandement sous-estimée. Elle permet de déterminer la nature d’une distension articulaire (prolifération tissulaire vs épanchement articulaire), d’évaluer une atteinte osseuse (lyse/réaction périostée), de guider une cytoponction pour analyse cytologique et de guider l’approche chirurgicale pour la prise de biopsies.
Dans le cas présent, une échographie a démontré que la zone d’enflure au pourtour du grasset correspondait à une masse hypoéchogène au contour irrégulier qui était accolée à toutes les structures osseuses du grasset (flèches jaunes dans la figure ci-bas). Plusieurs foyers de prolifération osseuse étaient notés ainsi que plusieurs foyers de lyse corticale parmi lesquels s’infiltraient la masse. Cet examen a confirmé la suspicion clinique de néoplasme articulaire agressif, compatible avec un sarcome synovial.
Le clip ci-bas provient de la collection de vidéos pédagogiques du site web accompagnateur de la 2e édition de l’Atlas of Small Animal Ultrasonography. Il montre les radiographies et l’échographie dynamique d’un cas de sarcome synovial au carpe d’un Rottweiler. Cliquez sur HD (en bas à droite) une fois la vidéo démarrée pour un visionnement optimal.